Dernière mise à jour à 11h33 le 08/10
Le président américain Barack Obama a émis vendredi un ordre exécutif levant les sanctions économiques contre le Myanmar.
Cette décision intervient après que M. Obama a annoncé le mois dernier, lors de la visite de la conseillère d'Etat birmane Aung San Suu Kyi, que les Etats-Unis étaient prêts à lever les sanctions pesant sur ce pays asiatique.
Dans une lettre au Congrès, le président Obama déclare avoir déterminé qu'il "est nécessaire de mettre fin à l'urgence nationale" en ce qui concerne le Myanmar.
J'ai déterminé que la situation qui a provoqué l'urgence nationale s'est grandement améliorée au Myanmar, grâce aux progrès constatés dans le pays pour promouvoir la démocratie, indique M. Obama dans sa lettre.
Le département du Trésor a déclaré dans un communiqué qu'à la suite de l'annonce de M. Obama, les sanctions économiques et financières imposées par le Bureau de contrôle des avoirs étrangers du département du Trésor n'étaient plus en vigueur.
Le Myanmar a fait d'énormes progrès ces dernières années, "dont le choix d'un gouvernement démocratiquement élu et mené par des civils", a affirmé Adam Szubin, sous-secrétaire du département du Trésor.
"Lever les sanctions économiques et financières promouvra davantage la croissance commerciale et économique, et le Trésor continuera de travailler avec la Birmanie (Myanmar) pour mettre en oeuvre un régime robuste anti-blanchiment d'argent qui aidera à assurer la sécurité du système financier" du pays, a fait savoir M. Szubin.
Le mois dernier, M. Obama a annoncé son intention de réintroduire un traitement préférentiel pour le Myanmar dans le cadre du programme de Système de préférences généralisées (SPG), qui accorde des droits de douane plus bas aux produits en provenance des pays en développement.
En mai, les Etats-Unis ont levé certaines des sanctions pesant sur le Myanmar pour soutenir le pays dans ses réformes politiques et sa croissance économique ainsi que pour faciliter le commerce bilatéral.
Cette décision a assoupli les restrictions sur les institutions financières birmanes, permis certaines transactions pour les ressortissants américains vivant dans le pays, et a retiré sept entreprises publiques ainsi que trois banques publiques de la liste noire américaine.