Dernière mise à jour à 12h03 le 19/10
Le groupe chiite yéménite Houthi et son allié le parti de l'ancien président Ali Abdullah Saleh ont accepté mardi une trêve de 72 heures proposée par l'ONU ayant pour objectif de faciliter l'accès aux secours humanitaire dans ce pays touché par la guerre.
Cette trêve entre les combattants houthis et les forces du gouvernement exilé, soutenues par l'Arabie saoudite, a été déclaré lundi par l'ONU et entrera en vigueur mercredi à partir de 23h59 heure locale (20h59 GMT).
"Le Conseil politique suprême (institution gouvernementale composée de hauts responsables du groupe Houthi et du parti de Saleh) accepte la trêve sans conditions et demande un arrêt immédiat des offensives (dirigées par la coalition arabe), ainsi que la levée du blocage aérien, maritime et terrestre imposé sur le peuple yéménite", ont indiqué mardi le groupe Houthi et le parti de Saleh dans une déclaration conjointe relayée par l'agence de presse Saba.
Lundi, le président exilé Abd-Rabbo Mansour Hadi a accepté cette trêve, selon un communiqué publié par le ministre des Affaires étrangères de son gouvernement, Abdul-Malik Mekhlafi.
M. Mekhlafi a demandé la levée du siège de la ville de Taiz (sud) et l'autorisation daccès pour l'approvisionnement humanitaire dans la ville.
La guerre qui dure depuis 19 mois a fait plus de 10.000 morts, dont majoritairement des civils, et a placé les 26 millions d'habitants de ce pays au bord de la famine.