Dernière mise à jour à 08h13 le 01/11
Le porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense Moon Sang-kyun a démenti lundi les accusations d'un député de l'opposition, Kim Jong-dae, selon lesquelles une personnalité influente pourrait être intervenue dans la décision prise en juillet dernier par Séoul et Washington de déployer le système antimissile THAAD en Corée du Sud.
Député du Parti de la justice (parti mineur), M. Kim a écrit jeudi sur sa page Facebook que depuis que la décision du déploiement du THAAD avait été prise en juillet dernier, le bruit courait que Lockheed Martin, fabricant du THAAD, avait tenté de contacter des personnalités influentes du gouvernement de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye.
M. Kim n'a pas mentionné Choi Soon-sil, confidente de Mme Park soupçonnée d'être intervenue dans des affaires d'Etat, notamment en rédigeant des discours présidentiels et en consultant des rapports présidentiels sur les affaires diplomatiques et la défense.
Séoul et Washington ont annoncé le 8 juillet dernier la signature d'un accord prévoyant le déploiement d'une batterie du système de défense antimissile THAAD en Corée du Sud d'ici à la fin de l'année prochaine.
Démentant toute intervention, M. Moon a réaffirmé que le décision de déployer le THAAD avait été annoncée à l'issue des procédures de consultation légitimes.