Dernière mise à jour à 13h12 le 06/12
Vote du Conseil de sécurité des Nations unies concernant un projet de résolution sur une trêve à Alep, au siège de l'ONU, à New York, le 5 décembre 2016. |
Un projet de résolution demandant une trêve à Alep, en Syrie, a été rejeté lundi par le Conseil de sécurité de l'ONU en raison du veto mis par deux membres permanents du Conseil, la Russie et la Chine, selon un communiqué de l'ONU.
Le Venezuela, membre non-permanent, a également voté contre ce texte soumis par l'Espagne, l'Egypte et la Nouvelle-Zélande. L'Angola s'est abstenu.
Le projet de résolution déclarait notamment que toutes les parties au conflit syrien devaient mettre fin dans les 24 heures à toutes les attaques menées dans la ville d'Alep, sans exception et quelles que soient les armes utilisées, de façon à ce que les besoins humanitaires urgents puissent être satisfaits, pour une période de 7 jours.
Il exigeait aussi que toutes les parties autorisent le personnel humanitaire de l'ONU et de ses partenaires d'exécution à accéder immédiatement, durablement, en toute sécurité et sans entrave à l'ensemble de la ville d'Alep et qu'elles facilitent cet accès.
Le texte exigeait également que toutes les parties procèdent immédiatement à la cessation des hostilités et veillent à sa pleine mise en œuvre, et qu'elles donnent suite notamment à la demande tendant à permettre aux organismes humanitaires un accès rapide, sûr et sans entrave à l'ensemble du territoire syrien.
Il y a deux mois, le 8 octobre 2016, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU n'étaient également pas parvenus à se mettre d'accord sur deux projets de résolution ayant pour objectif de mettre fin au conflit en Syrie.
Le premier projet de résolution soumis au vote par la France et l'Espagne avait été rejeté en raison du veto de la Russie. Ce texte appelait à la cessation des bombardements à Alep. Le deuxième projet de résolution soumis au vote par la Russie avait également été rejeté car n'ayant pas obtenu suffisamment de votes favorables. Ce texte appelait à une cessation des hostilités mais sans demander spécifiquement un arrêt des bombardements à Alep.