Dernière mise à jour à 16h24 le 03/01
Plusieurs groupes rebelles syriens ont annoncé lundi qu'il avaient gelé toutes les discussions en vue des pourparlers de paix prévus à la fin du mois avec le gouvernement syrien, évoquant de "graves violations" du cessez-le-feu actuel.
Alors que les deux parties doivent se retrouver fin janvier à Astana, la capitale du Kazakhstan, les opposants accusent les forces gouvernementales d'avoir violé le cessez-le-feu conclu sous les auspices de la Russie de la Turquie et entré en vigueur il y a seulement quatre jours.
"Vu la détérioration de la situation et la poursuite des violations, les factions (rebelles) déclarent le gel de toute discussion liée aux négociations d'Astana (...) jusqu'à la pleine application de l'accord de cessez-le-feu", ont-elle annoncé.
Leur communiqué fait notamment état de violations présumées dans la ville de Wadi Barada, contrôlée par les rebelles au nord-ouest de Damas, et dans la région de Rastane située dans la province centrale de Homs.
Les autorités de Damas ont refusé de qualifier ces attaques du cessez-le-feu, expliquant se battre contre le Front Fatah al-Cham (ex-Front Nosra) et l'Etat islamique (EI), tous deux exclus de l'accord de cessez-le-feu et classés comme groupes terroristes par l'ONU.