Dernière mise à jour à 08h23 le 04/01
(Xinhua/Newsis) |
La première audience du procès en destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye à la Cour constitutionnelle a été levée au bout de neuf minutes seulement mardi à 14h09, l'intéressée ayant refusée de comparaître.
La deuxième audience est prévue jeudi et la troisième mardi prochain.
En vertu de la loi, le tribunal est autorisé à poursuivre la procédure à la prochaine audience si l'accusée refuse de comparaître.
Quatre anciens secrétaires de la présidente se présenteront jeudi comme témoins, tandis que deux hauts conseillers de la présidente et Choi Soon-sil, sa confidente de longue date par qui est arrivé le scandale, seront convoqués la semaine prochaine lors de la troisième audience.
Neuf juges, trois députés du Comité de destitution de l'Assemblée nationale et neuf avocats de la défense de la présidente Park Geun-hye étaient présents à la première audience.
Les trois députés ont joué le rôle de procureurs avec l'aide de leurs 11 avocats, car la demande de destitution a été déposée devant la Cour constitutionnelle, et non une cour de justice.
Le parlement sud-coréen a adopté une motion de destitution contre la présidente le 9 décembre. La Cour constitutionnelle a 180 jours pour statuer sur son cas, mais les juges ont demandé à prendre une décision en février pour réduire la période de vide à la tête de l'Etat.
Le Premier ministre Hwang Kyo-ahn assume actuellement la présidence par intérim.