Dernière mise à jour à 08h45 le 17/04
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé dimanche soir avoir remporté la victoire dans un référendum qui lui donnera de nouveaux pouvoirs en tant que chef de l’État sans rival dans le pays, étendant son influence sur le pouvoir judiciaire et le rendant dominant par rapport au parlement. Mais les partis d'opposition ont rapidement contesté le résultat, demandant le recomptage de centaines de milliers de bulletins de vote. Les premiers décomptes publiés par l'agence de presse d'État avaient montré que les partisans du président obtenaient la majorité d'une faible marge. L'un des partis d'opposition, le Parti démocrate du Peuple Kurdes, ou HDP, a posté un message sur Twitter disant qu'il fera appel sur les des deux tiers des votes.
Le résultat, s'il est définitivement confirmé, sera le sommet d'une montée en puissance spectaculaire pour le populiste Erdogan, ancien maire d'Istanbul, dont la politique mêlant islamisme et nationalisme et l'approche sans ménagement de ses adversaires, lui ont offert, comme à son parti, une série de victoires électorales depuis 2002. Les adversaires du Président Erdogan l'ont quant à eux accusé de présider un État de plus en plus répressif ces dernières années et ont déclaré que les changements constitutionnels, qui vont transformer le système gouvernemental turc d'un système parlementaire à un système présidentiel, vont rapprocher le pays des autocraties du Moyen-Orient et l'éloigner de l'Europe, en livrant la Turquie au pouvoir d'un seul homme.
Ces disputes sur le vote viennent à un moment où les alliés occidentaux de la Turquie cherchent à s'appuyer sur Erdogan en tant que partenaire pivot. Cela est particulièrement vrai pour les États-Unis, qui dirigent une coalition militaire pour vaincre le groupe terroriste de l'État islamique de l'autre côté des frontières de la Turquie en Irak et en Syrie. La Turquie accueille également plus de trois millions de réfugiés et a conclu un accord avec les pays européens pour empêcher ceux-ci de se rendre chez eux.
Les changements induits par le référendum de dimanche auront pour résultat qu'Erdogan, qui est arrivé au pouvoir en tant que premier ministre en 2003, sera maintenant autorisé à se présenter à la réélection en 2019 et à effectuer deux mandats de cinq ans, cimentant, dans l'esprit de beaucoup d'entre, son statut de leader le plus significatif depuis Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République turque. Parmi ses partisans, la principale composante comprend des musulmans conservateurs, qui lui ont apporté un soutien sans faille depuis des années en tant que champion de leurs préoccupations. Il a également courtisé avec succès les membres d'un parti nationaliste turc, qui a contribué à faire adopter les amendements constitutionnels par le Parlement.
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