Dernière mise à jour à 08h47 le 28/04
Dans un communiqué adressé au parlement fédéral allemand jeudi, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré son soutien à la ligne de négociations proposée par l'UE, selon laquelle les questions relatives aux relations futures entre l'UE et le Royaume-Uni ne seront plus abordées avant la clarification des conditions du Brexit.
Avant le premier sommet de l'Union Européenne (UE) sur le Brexit le 29 avril, Mme Merkel a présenté les conditions du retrait du Royaume-Uni de l'UE.
Une de ces conditions concerne le problème des obligations financières en cours du Royaume-Uni vis-à-vis de l'UE qui doit être résolu avant que ne soit abordé tout autre cadre des relations futures. L'ordre dans lequel ces problèmes importants doivent être résolus n'est "pas réversible", a souligné Mme Merkel.
Mme Merkel a également fait savoir qu'elle pense que beaucoup de gens au Royaume-Uni "sont dans l'illusion" que le Royaume-Uni, en tant que partie tierce, continuera de posséder les droits d'un Etat membre. Les partisans britanniques du Brexit ont vendu le retrait de l'UE en suggérant qu'il serait possible de se soustraire des obligations tout en profitant de l'UE.
La chancelière allemande a expliqué que l'objectif est de préserver les intérêts de l'Allemagne au Royaume-Uni et d'éviter les désavantages pour l'UE, ajoutant qu'il existe "un consensus fort concernant le déroulement des négociations avec le Royaume-Uni" parmi les 27 Etats membres restants de l'UE.
Les 27 chefs d'Etats et de gouvernement des Etats membres de l'UE se mettront d'accord sur une directive réglementaire concernant les négociations sur le Brexit ce samedi. Elle servira de base au mandat de négociation que les 27 Etats donneront à la Commission européenne, a ajouté Mme Merkel.