Dernière mise à jour à 08h42 le 05/05
Le gouvernement allemand a rejeté la demande de la Commission européenne de supprimer d'ici six mois les contrôles à ses frontières, a-t-on appris jeudi.
Si un retour à l'espace Schengen classique est souhaitable, a noté le porte-parole du ministère de l'Intérieur Johannes Dimroth, "personne ne peut raisonnablement affirmer" que se conformer à cette demande d'ici six mois est une décision responsable, a-t-il dit.
La protection de l'Europe dépend de la sécurité de ses frontières extérieures, selon lui, mais avec les soucis de migration et de sécurité sur le continent, lever ces contrôles est "hors de question". Une décision soutenue par la CDU et le SDP, les deux principaux partis du pays, rassemblés dans la coalition gouvernementale.
L'espace Schengen, entré en vigueur en 1995, permet aujourd'hui aux ressortissants de 26 pays, dont 22 Etats membres de l'UE, d'en traverser librement les frontières sans contrôle. Ces derniers ont toutefois été partiellement rétablis en 2015 en raison de la crise des réfugiés et des migrants.
Le Commissaire européen aux Affaires intérieures et à la Migration, Dimitri Avramopoulos, avait enjoint mardi l'Allemagne, l'Autriche et trois autres pays à rouvrir ces frontières, estimant que "le temps est venu de prendre les dernières mesures pour un retour graduel à un espace Schengen fonctionnant normalement".
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