Dernière mise à jour à 14h28 le 06/05
Selon le plus important organisme de police de l'Union européenne, l'État islamique serait en train de développer sa propre plate-forme de médias sociaux pour rivaliser avec Facebook et permettre à ses adeptes de recruter d'autres membres et de partager du matériel extrémiste en toute impunité. Le directeur d'Europol, Rob Wainwright, a déclaré que la nouvelle plate-forme en ligne avait été découverte au cours d'une opération de 48 heures visant l'extrémisme sur Internet la semaine dernière.
Plus de 2 000 articles extrémistes ont été identifiés sur 52 plate-formes de médias sociaux lors de la campagne de répression, qui a impliqué des responsables américains, belges, grecs, polonais et portugais. Lors d'une conférence de sécurité à Londres, Rob Wainwright a déclaré : « Dans cette opération, il a été révélé que l'État islamique développait actuellement sa propre plate-forme de médias sociaux - sa propre partie d'Internet pour gérer son programme. Cela montre que certains membres de Daesh (L'État islamique), au moins, continuent d'innover dans cet espace ».
Les djihadistes se sont souvent appuyés sur les principales plate-formes de médias sociaux pour communiquer et diffuser leur propagande. L'application de messagerie Telegram s'est ainsi révélée particulièrement populaire et redoutablement efficace au cours de l'année passée, les chefs terroristes l'utilisant pour inciter à des attaques de loups solitaires dans les semaines qui ont précédé l'attaque à la voiture de Westminster de Khalid Masood. Elle a également été utilisée pour partager des vidéos pédagogiques sur la façon de faire des ceintures-suicide, ainsi que des « guides de l'idiot » pour d'autres méthodes d'attaque dans le passé.
Mais les entreprises technologiques comme Facebook et Google ont été soumises à une pression croissante pour en faire davantage pour s'attaquer aux matériels extrémistes en ligne, incitant les fanatiques à explorer d'autres options. Selon Rob Wainwright, la décision de l'Etat islamique d'essayer de créer sa propre plate-forme de médias sociaux était une réponse à la pression combinée des agences de renseignement, des forces de police et du secteur de la technologie. « Nous avons certainement rendu beaucoup plus difficile pour eux d'opérer dans cet espace. Mais nous voyons toujours des publications de vidéos horribles - les communications fonctionnent à grande échelle sur Internet », a-t-il souligné.
Il a ajouté qu'il ne savait pas s'il serait techniquement plus difficile de supprimer la plate-forme que l'État islamique est en train de créer par lui-même, et que l'Europe faisait face à la « menace terroriste la plus élevée depuis des décennies ». Europol, dont le siège est à La Haye, aux Pays-Bas, aide les 28 États membres de l'UE dans leur « lutte contre la criminalité et le terrorisme internationaux graves ». Elle travaille également en collaboration avec des États partenaires et des organisations internationales non membres de l'UE.
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