Dernière mise à jour à 08h54 le 22/09
Le président américain Donald Trump et la Première ministre britannique Theresa May se sont rencontrés mercredi pour discuter des questions liées à l'Iran et à la République populaire démocratique de Corée (RPDC), a annoncé jeudi la Maison Blanche.
"Ils ont discuté des moyens à leur disposition pour mettre fin à l'influence déstabilisante de l'Iran en Syrie et en Irak. Les deux dirigeants ont également examiné les prochaines mesures concernant l'accord sur le nucléaire iranien", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.
Au cours de cette rencontre, qui s'est tenue en marge de la réunion de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, M. Trump a également demandé à la Première ministre britannique de renforcer ses pressions sur la RPDC, selon le communiqué.
Mercredi, Donald Trump a déclaré avoir déjà pris une décision à propos de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, sans cependant révéler davantage de détails.
Aux Etats-Unis, le département d'Etat américain a pour obligation d'adresser tous les 90 jours au Congrès une nouvelle certification indiquant que l'Iran se conforme toujours aux termes de l'accord sur le nucléaire.
A ce jour, le gouvernement Trump a certifié à deux reprises la conformité des activités iraniennes. La prochaine certification doit se faire avant le 15 octobre 2017. M. Trump aurait cependant déclaré au Wall Street Journal qu'il espérait "personnellement" que les activités de l'Iran seraient déclarées non-conformes en octobre.
En juillet 2015, l'Iran est parvenu à un accord sur son programme nucléaire avec six grandes puissances mondiales - les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie, la France et l'Allemagne. Cet accord impose des limites aux activités nucléaires iraniennes, et autorise des inspections régulières des installations nucléaires en Iran. En contrepartie, les Etats-Unis et l'Union européenne s'engagent à suspendre les sanctions liées au programme nucléaire iranien.
Donald Trump a récemment décrit l'Iran comme un Etat "voyou", suscitant de vives critiques de la part du gouvernement iranien.