France : une seconde journée de mobilisation contre la réforme du code du Travail moins suivie

Plusieurs syndicats français, dont la CGT, FSU et Solidaires, ont appelé jeudi à une seconde journée de mobilisation contre la réforme du code du Travail actuellement menée par le gouvernement français, mais il semble que le taux de participation soit moins important que le 12 septembre dernier, ont rapporté plusieurs médias français à la mi-journée.

Des milliers de personnes se sont rassemblées dans la rue, notamment à Paris, Besançon (Doubs), Lyon et Marseille, où des lycéens et des étudiants ont rejoint les manifestants salariés. Plusieurs responsables politiques ont défilé dans la rue comme le leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon ou encore Benoît Hamon, ex-candidat du Parti socialiste à la présidentielle, qui a depuis lancé son Mouvement du 1er juillet (M1717).

Le secteur de la presse écrite était impacté jeudi en raison d'une grève dans les imprimeries à l'appel de la CGT. Par conséquent, de nombreux quotidiens nationaux dont Le Parisien, Le Monde ou encore Libération, n'étaient pas disponibles dans les kiosques.

Entre 80 et 95% des trains sont assurés par la SNCF malgré l'appel à la grève des syndicats SUD, CGT et Unsa. Du côté de la RATP, on assurait que le trafic est "normal" sur l'ensemble du réseau métro, bus et RER. Dans le domaine de l'énergie, la CGT a notamment prévu "des baisses de production d'électricité et des basculements d'heures pleines en heures creuses".

Plusieurs établissements scolaires et périscolaires sont également fermés comme à Nantes (Loire-Atlantique), Brest (Finistère) ou encore Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).