Dernière mise à jour à 08h59 le 30/05
Devant le Conseil de sécurité, le chef de l' humanitaire de l'ONU, Mark Lowcock, a demandé mardi davantage d'appui pour que les Nations Unies et ses partenaires puissent atteindre les personnes dans les zones les plus désespérées, selon un communiqué publié mardi par l'ONU.
L'ONU mène en Syrie l'une des plus vastes opérations humanitaires au monde et cela continue de sauver des vies chaque jour, a rappelé Mark Lowcock, le Coordonnateur des secours d' urgence.
En Syrie, plus de 2 millions de personnes vivant dans les zones difficiles d'accès ont désespérément besoin d' aide, mais moins de 20% d'entre elles ont pu être aidées cette année, a souligné le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires.
Dans la Ghouta orientale récemment reprise par les forces gouvernementales syriennes, les besoins des civils sont immenses et ne sont toujours pas satisfaits, a dit M. Lowcock qui vient d' octroyer 16 millions de dollars pour aider les civils de cette région.
Sur le terrain, l'ONU et ses partenaires humanitaires fournissent nourritures, eau, abris, services médicaux et protection aux personnes déplacés en provenance de la Ghouta orientale mais cette aide doit pouvoir atteindre la région même, a-t-il souligné.
Mark Lowcock a déploré l'absence d' accès des convois humanitaires pour Douma, citant la non-délivrance de lettres de facilitation. Il a réitéré sa demande au gouvernement syrien de pouvoir faciliter l'accès humanitaire dans la Ghouta orientale.
La violence contre les personnels et les infrastructures de santé en Syrie n'ont pas cessé et reste une marque sinistre du conflit qui dure depuis plus de sept ans. Au cours des quatre premiers mois de l'année, 92 attaques contre le secteur de la santé ont été recensées et ont fait 89 décès et 135 blessés, a déploré le chef de l'humanitaire de l'ONU.