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L'artiste Nyima Tsering incorpore des éléments culturels tibétains traditionnels, tels que les couleurs, les formes et de styles esthétiques, dans son art [Photo/China Daily] |
«De grands changements ont eu lieu dans les régions tibétaines,» a-t-il fait observer à ses auditoires étrangers. Il tient à porter un chapeau typique du Tibet lors de sa rencontre avec les photographes, en revendiquant une partie importante de son exclusivité culturelle. Mais il semble plutôt tolérant au sujet de la popularité des vêtements occidentaux chez les jeunes au Tibet.
«Les Tibétains doivent être ouverts à la technologie. Les Bouddhas vivants dans des zones reculées exposent sur des CD les enseignements du bouddhisme. Et de nos jours, il existe aussi des moulins à prières électroniques».
Nyima Tsering est heureux que la peinture tibétaine qui était au départ une forme d'art purement religieuse restreinte aux lamaseries, ait pris une dimension plus large qui reflète la vie des gens ordinaires depuis les années 1990.
«Le bouddhisme tibétain a de fortes valeurs morales, préconisant une égalité de toutes les créatures vivante. Dans mes peintures, j'essaie également de présenter ces montagnes comme un cycle de la vie».
«Nous devons puiser notre force dans les éléments culturels tibétains traditionnels, tels que les couleurs, les formes et de styles esthétiques, les transformant en un langage de l'art qui pourra être mieux apprécié par le public international», a estimé Nyima Tsering.