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Les porteurs du Mont Tai perpétuent la tradition

le Quotidien du Peuple en ligne | 03.02.2017 16h18

A la veille de la Fête du Printemps, Lu Hong, âgé de 47 ans, qui assumait la charge d'une perche dépassant 50 kilos sur une perche, a achevé son parcours de plus de 3 000 marches jusqu'au Mont Tai et a pris un repos bien mérité. En tant que porteur du Mont Tai dans la province du Shandong (est de la Chine), Lu doit arpenter en pleine saison deux ou trois fois par jour ces sentiers.

«Après le travail, les porteurs prennent un verre ou fument une cigarette, mais je ne bois pas et ne fume pas. Ce qui me plaît, c'est d'écouter de la musique et de me connecter sur WeChat ... Le moment le plus heureux pour moi est de compter combien je peux gagner d'argent au quotidien», a confié Lu.

Le Mont Tai, l'un des cinq montagnes sacrées en Chine, a une grande importance historique et culturelle, et son sommet est appelé le pic de l'empereur de Jade, se trouvant à environ 1 500 mètres d'altitude.

L'histoire de ces porteurs du Mont Tai s'est retrouvée dans les années 80 dans les manuels chinois des écoles primaires. Et restera quoiqu'il arrive une partie indispensable de la culture de la montagne.

Pour Lu, son activité reste correcte malgré les faibles revenus.

«Je touche un salaire mensuel d'environ 4 000 yuans (541,26 euros). Le paiement de notre rémunération n'a jamais eu un jour de retard », a-t-il noté.

«Ces hommes ne sont pas seulement des transporteurs de produits d'épicerie, mais aussi les travailleurs majeurs de la construction en montagne », a expliqué Zhao Pingjiang, chef d'équipe.

Cependant, les nouvelles recrues se font rares. La carrière, jadis séduisante, s'estompe petit à petit.

«Notre équipe a été créée en 1983, où il y avait sept ou huit groupes de porteurs. En 2000, nous comptions plus de 300 ouvriers, contre seulement une douzaine aujourd'hui», a indiqué Zhao.

«Auparavant nous devions simplement trouver des logements suffisants, Mais actuellement, nous devons réfléchir à comment améliorer leurs conditions de vie pour les garder», a-t-il souligné.

 

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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