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Les plans d'action nationaux pour le climat montrent une évolution vers un avenir avec moins de carbone

Xinhua | 31.10.2015 14h47

Les plans d'action pour le climat soumis par plus de 140 pays cette année montrent que le monde est en transition vers un avenir avec peu de carbone, même si les pays doivent faire plus pour contrôler efficacement le réchauffement planétaire, selon un rapport publié vendredi par les Nations Unies.

Le rapport a évalué l'impact collectif des plans d'action pour le climat, appelés Contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN), de 146 pays qui représentent 86% des émissions de gaz à effets de serre, et a indiqué que si ces plans étaient pleinement appliqués, les émissions mondiales ralentiraient dans les 15 ans à venir.

Selon le rapport, le taux de croissance des émissions mondiales dans la période 2010-2030 déclineraient d'un tiers par rapport à la période 1990-2010. En 2025 et 2030, les émissions moyennes par individu seraient respectivement de 8% et de 9% inférieures à celles de 1990 et 2010.

"Les CPDN ont la capacité de limiter l'augmentation de température prévue à environ 2,7 ° Celsius en 2100, ce qui n'est en aucun cas suffisant mais nettement inférieur aux quatre ou cinq degrés de réchauffement prévus par beaucoup avant les CPDN", a déclaré Christiana Figueres, la secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

"Nous allons dans la bonne direction. Cela montre bien que la transition vers des économies avec peu de carbone a déjà commencé", a-t-elle expliqué.

Pourtant, les actions ne sont pas suffisantes et "une voie pour des efforts progressifs et incrémentiels et des améliorations continues" doit être tracée dans un accord qui doit être signé à Paris à la fin de l'année, a-t-elle ajouté.

En plus des plans de réduction des émissions, 100 pays ont également mis en place des actions pour s'adapter au changement climatique. Cependant, aucun des pays développés n'a mentionné un seul mot dans leurs plans au sujet de leur plan pour un soutien financier et technologique aux pays en développement, a fait remarquer le rapport.

Un tel soutien est une obligation légale pour les pays développés comme exigé par la Convention, cadre sur lequel l'accord de Paris sera fondé.

"Les pays industrialisés ne seront jamais dispensés de leur rôle moteur (dans les actions pour le changement climatique), car ils ont des responsabilités historiques", a conclu Mme Figueres, ajoutant que les pays développés devraient jouer un rôle moteur en réduisant leurs émissions chez eux et en soutenant les pays en développement.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Yin GAO)
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