Dernière mise à jour à 09h53 le 19/07
Un certain nombre d'éco-projets ont été mis en place sur le plateau du Qinghai-Tibet, ce qui a permis d'obtenir des résultats positifs en matière de conservation des écosystèmes, de maîtriser la dégradation de l'écosystème local et de restaurer la biodiversité, indique un livre blanc publié mercredi.
"Les réserves naturelles créées ont effectivement protégé les animaux sauvages rares et menacés qui se trouvent uniquement sur le plateau, ainsi que leurs habitats", déclare le livre blanc, intitulé "Progrès écologique sur le plateau du Qinghai-Tibet", publié par le Bureau d'Information du Conseil des Affaires d'Etat.
La restauration et l'expansion des espèces rares et menacées est la preuve évidente de la réussite en matière de conservation de la biodiversité, ajoute-il.
Selon les recherches, le nombre de grues à cou noir (Grus nigricollis), d'antilopes du Tibet (Pantholopshodgsonii), de gazelles de Przewalski (Procapraprze walskii), de yacks sauvages (Bosmutus), de cerfs rouge (Cervuselaphus) et de rhinopithecus du Yunnan (Rhinopi thecusbieti ) a augmenté régulièrement, note le livre blanc.
Depuis la création de la réserve naturelle nationale de la grue à cou noir sur le cours moyen de la rivière Yarlung Tsangpo dans la région autonome du Tibet en 1993, le nombre des grues à cou noir hivernant a augmenté d'année en année, représentant 80 % du total mondial, et la réserve naturelle est devenue le plus grand lieu d'hivernage au monde pour les grues à cou noir.
Le nombre d'antilopes tibétaines sur le plateau de Qiangtang dans la région autonome du Tibet est passé d'environ 60.000 en 2000 à plus de 200.000 en 2016. Et le nombre de yacks sauvages dans cette zone est passé de 6.000 avant qu'ils ne soient concernés par la protection, à 10.000 en 2016.