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Bilan 2012 : la France entend préserver son influence en Afrique (4)

( Xinhua )

25.12.2012 à 08h02

L'INTERET DES ETATS-UNIS

L'avenir prometteur de l'Afrique suscite également l'intérêt d'autres grandes puissances comme les Etats-Unis.

Critiqué pour la faiblesse de son engagement avec l'Afrique au cours de son premier mandat, le président américain Barack Obama a lancé fin novembre la campagne "Doing Business in Africa", une campagne de sensibilisation à destination des décideurs économiques américains sur les opportunités d'affaires en Afrique.

Pour le président américain, cette campagne est destinée "à approfondir les échanges et les investissements entre les Etats-Unis et une région qui abrite six des dix pays à la plus forte croissance économique du monde."

Bien que le commerce bilatéral avec l'Afrique subsaharienne ait grimpé de 16% par rapport à 2010 pour atteindre 95 milliards de dollars, les échanges entre les États-Unis et cette partie de l'Afrique ne représentent aujourd'hui que 2,6% du total des échanges commerciaux américains avec le reste du monde, d'où l'intérêt manifesté récemment par Washington pour l'activité économique africaine.

La présence chinoise de plus en plus grande en Afrique, qui vient s'ajouter à la présence historique de la France sur le continent, pourrait aussi être l'un des facteurs de cet intérêt renaissant des Etats-Unis pour le continent africain.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a effectué au mois d'août une tournée de onze jours dans sept pays d'Afrique pour réaffirmer la stratégie africaine des Etats-Unis présentée en juin par le président Barack Obama.

S'il s'agissait officiellement de promouvoir la stratégie américaine en faveur du développement, de faire avancer la paix et la sécurité et de consolider les institutions démocratiques, certains observateurs voient derrière cette mission diplomatique la volonté de Washington de contenir la Chine sur le marché économique africain.

De son côté, la France, consciente, comme son président l'a affirmé à Dakar, que l'avenir économique du monde se jouera en Afrique, entend donc y préserver son influence en prônant "des relations économiques et commerciales plus équitables", tout en composant avec la nouvelle donne américaine et le rôle joué par la Chine sur le continent.


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