«Ils ont également la possibilité de profiter de la tendance de l'investissement mondial, d'une recherche de solutions à faible niveau de l'infrastructure, du taux de chômage élevé et de la pauvreté en accélérant la transformation par l'industrialisation des produits de base».
«Le continent africain peut connaître la même transformation industrielle par laquelle la Chine est passée il y a trois décennies, pour devenir un grand producteur de marchandises, plutôt que d'être simplement un expéditeur de matières premières vers différentes destinations à l'étranger», a noté Zheng.
En expliquant qu'au cours de cette période de transition à long terme, davantage d'entreprises chinoises déplaceront leurs usines en Afrique pour aider le continent à améliorer sa capacité technologique.
Les deux nouveaux fonds permettront de fournir des capitaux aux entreprises chinoises qui cherchent des opportunités d'investissement en Afrique, en particulier dans les secteurs des mines, du commerce et de l'investissement.
Afin de renforcer la coopération avec l'Afrique, le gouvernement chinois a toujours encouragé les entreprises publiques et privées d'y investir.
Il a également soutenu la Banque africaine de développement et la Banque ouest-africaine de développement en injectant des fonds, avec notamment l'annulation des dettes et la création de fonds communs pour un certain nombre de projets de fabrication et de construction.
Le commerce entre la Chine et l'Afrique s'est élevé l'année dernière à près de 200 milliards de dollars, alors que les investissements chinois en Afrique ont atteint 17 milliards de dollars, selon le département des Affaires africaines du ministère chinois des Affaires étrangères.
En décembre 2012, le CABC a interrogé les 198 membres des compagnies présentent dans 32 pays à travers toute l'Afrique. Avec 34 000 employés locaux et 6400 travailleurs chinois, les entreprises ont des relations commerciales avec 51 pays africains, pour un total de 2,4 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2012, ce qui représente environ 16% de leurs recettes commerciales totales.