La France est très préoccupée par la dégradation de la sécurité dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré mardi le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot.
La France partage pleinement les conclusions adoptées par le Conseil des affaires étrangères lundi à Bruxelles, qui condamne la reprise des hostilités par le M23 et demande l'arrêt immédiat de leur offensive militaire, a-t-il affirmé.
La France attend du Conseil de Sécurité de l'Onu qu'il condamne très clairement les exactions commises par le M23 et qu'il appelle à la cessation immédiate de tout soutien extérieur à ce groupe, a déclaré M. Lalliot, ajoutant qu'il y a urgence à agir, notamment à cause du risque que les combats font peser sur la situation humanitaire et sur les populations sur place.
Il a déclaré que la France soutient les efforts de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs pour dégager une solution négociée à cette crise dans le Nord du Congo.
Cependant, a-t-il poursuivi, l'urgence, compte tenu de ce qui se passe aujourd'hui, et notamment du déclenchement des hostilités par le M23, est aujourd'hui que la MONUSCO remplisse sa mission, notamment de protection des populations civiles.