Dernière mise à jour à 11h16 le 30/01
Les chefs d'Etat ou leurs représentants de plus de 50 pays membres de l'Union africaine (UA) se réuniront du 30 au 31 janvier à Addis-Abéba, capitale de l'Ethiopie, pour participer au 26ème sommet de l'UA.
Avec le sujet "Année des droits de l'homme avec un accent sur les droits des femmes", les participants discuteront des droits des femmes, de la protection des droits de l'homme, de la sécurité et du développement régional.
C'est le troisième sommet consécutif qui se penche sur les droits des femmes. Les deux dernier sommets se sont concentrés sur l'autonomisation des femmes.
Rachael Kagoiya, spécialiste kenyane sur le développement des femmes, a déclaré que les pays africains avaient fait de grands progrès dans la protection des droits des femmes et dans le renforcement de l'égalité entre sexe. Selon Mme Kagoiya, le sommet 2016 évaluera les progrès réalisés par chaque pays dans la diminution de l'inégalité dans l'éducation, le traitement médical et l'emploi, dans le cadre de la protection des droits de l'homme.
Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l'UA, a déclaré lors d'une réunion préparatoire que l'Afrique est l'une des régions où la croissance économique est la plus dynamique. Les femmes ont fait de grandes contributions, a affirmé Mme Zuma, ajoutant que les femmes représentent un moteur important pour la réalisation de l'Agenda 2063.
Face à la menace de plus en plus grave venant des groupes terroristes tels que Boko Haram et Al-shabaab, l'UA organisera des conférences concernant la paix et la sécurité régionales, l'établissement des armées permanentes de l'Afrique, etc.
De plus, le sommet réunira des expériences dans la lutte contre Ebola suite à la déclaration de la fin de l'épidémie dans certains pays d'Afrique de l'Ouest, par l'Organisation mondiale de la Santé de l'ONU. Les pays membres discuteront également de la reconstruction des régions touchée par Ebola et la construction du système de protection et de contrôle de maladies en Afrique.
En outre, les pays africains tenteraient de se mettraient d'accord sur la réforme de l'ONU. L'Afrique demande au mieux deux sièges permanents au sein du Conseil, actuellement composé de cinq membres permanents, à savoir le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la France, la Chine et la Russie. Le président de l'Union africaine et président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a déclaré récemment qu'il allait rassembler d'autres dirigeants africains pour soutenir cette position lors du sommet de l'UA en Ethiopie.