Dernière mise à jour à 09h45 le 26/09
Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC) a démenti dimanche un reportage affirmant que l'ANC allait changer les règlements au Parlement pour protéger le président Jacob Zuma.
Le journal sud-africain Sunday Times, a rapporté que le whip en chef de l'ANC Jackson Mthembu a dit dans une interview que l'ANC "veut changer les règlèments au Parlement pour établir de nouvelles mesures destinées à protéger le président Zuma contre des parlements abusifs, avant la prochaine apparition du président à l'Assemblée nationale".
Le bureau du whip en chef de l'ANC au Parlement est "déçu" par les "fabrications malhonnêtes et de mauvaise qualité du journalisme", a déclare le porte-parole du bureau, Moloto Mothapo.
"C'est manifestement faux", a affirmé M. Mothapo, à aucun moment durant l'interview, une pareille remarque n'a été faite.
Le journaliste de Sunday Times, Babalwa Ndenze, ne peut fournir aucun enregistrement prouvant que le whip en chef a vraiment prononcé ces mots, a ajouté M. Mothapo.
"L'histiore de Ndenze est totalement basée sur des inventions sensationnelles, qui a été impossible de prouver quand l'affaire a été présentée cette semaine à l'ombudsman de la presse", a ajouté le porte-parole.
Le président Zuma a été pertubé plusieurs fois par des parlementaires de l'opposition, lors des récentes séances de questions-réponses au Parlement. L'Assemblée nationale a adopté récemment une série de nouvelles mesures, qui, parmi autres, traitent des comportements pertubateurs et fournissent un guide complet sur les mesures appropriées à prendre contre des parlementaires indisciplinés.
"Il est donc inconcevable que le whip en chef aurait appelé à une nouvelle règle pour faire face à ce qui est déjà prévu dans les règlements existants", a expliqué M. Mothapo.
Le bureau du whip en chef de l'ANC déposera une plainte cette semaine auprès de l'ombudsman de la presse, pour que Sunday Times publie une rétractation et une excuse concernant les fabrications injustes et nuisibles dans l'histoire de Ndenze, a dit M. Mothapo.