Dernière mise à jour à 08h58 le 27/09
Les enseignants-chercheurs des universités publiques du Niger ont reconduit leur mot d'ordre pour une semaine à compter lundi pour exiger du gouvernement le paiement de plusieurs mois d'arriérés de salaires et de primes de recherche, a annoncé leur syndicat à Niamey.
Depuis le 1er septembre, date indiquée pour la rentrée universitaire officielle, c'est la troisième fois que les enseignants-chercheurs des universités publiques du Niger vont en grève pour le même motif.
"Il y a eu certes un début de solution avec le paiement, la semaine dernière, quatre mois d'arriérés de salaires à l'université de Zinder et un mois sur deux à Maradi", selon le secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS), Bakasso Sahabi.
Cependant, a-t-il fait savoir, dans la plupart des universités, les enseignants sont entre deux à trois mois sans salaires. A cela s'ajoute, à ce jour, un retard de trois trimestres de primes de recherche à Zinder, deux trimestres à Maradi et à Tahoua, et un trimestre pour les enseignants à l'université de Tillabéry, et bien d'autres droits qui restent impayés.
"Nous exigeons que tous les arriérés de salaires et de primes de recherche soient épongés, et une régularité dans leur paiement", a indiqué le secrétaire général du SNECS.
Lundi matin, toutes les activités académiques sont suspendues à l'université Abdou Moumouni de Niamey, a constaté sur place un correspondant de l'agence de presse Xinhua.
Par ailleurs, les étudiants nigériens, de leur coté, boycottent les activités académiques depuis la rentrée universitaire pour réclamer de meilleures conditions d'études ainsi que l'apurement de tous les arriérés de bourses et de l'aide sociale.
Le Niger compte au total huit universités publiques, rappelle-t-on.