Dernière mise à jour à 08h54 le 01/12
Les députés de la majorité présidentielle ont accusé mercredi le régime de la Transition d'avoir instauré un climat de revendications sociales au Burkina Faso en faisant preuve d'une grande "générosité".
Dans une déclaration publiée à l'occasion du premier anniversaire des élections qui ont porté Roch Marc Christian Kaboré au pouvoir, trente formations politiques dont le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont expliqué que les revendications sociales ont pour origine "le marasme économique et la situation sociale délétère".
Pour la majorité présidentielle, le nouveau pouvoir n'a pas bénéficié du moindre état de grâce, alors que "la Transition a fait preuve d'une grande générosité pour des revendications dont la mise en œuvre est coûteuse, sans avoir pris les dispositions budgétaires appropriées".
La déclaration souligne que malgré les efforts et la bonne volonté du gouvernement, la situation sociale a continué de se dégrader comme on peut le constater à travers les grèves et les autres formes de protestation.
Selon ces députés, au Burkina Faso, la liberté syndicale et le droit de grève sont des acquis démocratiques précieux et sont des outils permettant d'assurer le progrès social et le règlement pacifique des conflits de travail.
Mais, ont-ils préconisé, pour ne pas les galvauder, tous les partenaires doivent veiller à ce que leur exercice soit conforme aux lois en vigueur.
"Notre conviction reste que le dialogue social doit être chaque fois privilégié, car il doit être la règle et la grève l'exception. Toutes les parties prenantes doivent engager des dialogues de bonne foi, rechercher et accepter des solutions équilibrées".
Renouvelant leur soutien au président Roch Marc Christian Kaboré, les partis de la majorité présidentielle ont exprimé également leur solidarité avec le gouvernement.