Dernière mise à jour à 08h53 le 02/12
Les sept candidats à la présidentielle au Ghana se sont tous engagés à maintenir la paix avant, pendant et après les élections prévues mercredi.
Cet accord de paix, sous l'égide du Conseil national pour la paix, est destiné à s'assurer que les partis politiques, leurs dirigeants et leurs partisans accepteront le résultat des urnes.
"Je promets mon engagement le plus complet envers la paix", a déclaré le président John Dramani Mahama devant une mission d'observateurs internationale de haut niveau comprenant les Nations unies, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO, bloc subrégional) et le Commonwealth.
M. Mahama, qui brigue la réélection en tant que candidat du Congrès démocratique national (NDC) a souligné qu'en tant que président, il avait beaucoup à perdre si le pays plongeait dans les violences.
"Aucun pouvoir politique ne mérite qu'on verse une seule goutte de sang ghanéen", a soutenu le président.
S'engageant à maintenir la paix, le chef du Nouveau parti patriotique (NPP, principal parti d'opposition), Nana Akufo-Addo, a appelé le gouvernement et les agences de sécurité à aller au-delà d'une "rhétorique de la paix".
Le gouvernement, la Commission électorale et la police, plus que tout autre acteur, ont la responsabilité d'assurer des élections libres et équitables, a-t-il dit.
Cet accord a été conclu sous l'égide de l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki, qui dirige la mission d'observateurs du Commonwealth, et de la chef d'État libérienne et présidente de la CEDEAO, Ellen Johnson Sirleaf.