Dernière mise à jour à 08h37 le 08/02
La Namibie a réfuté mardi les allégations d'un journal botswanais en ligne l'accusant d'être parmi les trois pays qui ont saboté la quête du Botswana pour le poste de haut niveau à la Commission de l'Union africaine.
Le ministère namibien des Relations internationales et de la Coopération a déclaré dans un communiqué qu'un article intitulé "28e Sommet de l'UA : la SADC sabote Venson-Moitoi" publié le 31 janvier par le journal en ligne "Mmegionline" allégue que "des sources d'Addis-Abeba ont indiqué que les soupçons tournaient autour de l'Afrique du Sud, du Lesotho et de la Namibie comme étant parmi les saboteurs possibles".
Le ministère a affirmé qu'il avait demandé au rédacteur du journal de retirer ces fabrications contre la Namibie.
"En tant que gardien de la politique étrangère de la Namibie, nous réfutons la déclaration erronée ci-dessus faite par la Mmegionline, qui a publié un article basé sur les soupçons et les on dits. Cela montre un manque de professionnalisme et de recherche", a indiqué Marbeline Goagoses, directrice adjointe de la recherche d'informations au ministère des Relations internationales et de la Coopération.
Mme Goagoses a affirmé qu'après l'approbation par la SADC en mars 2016 de Pelonomi Venson-Moitoi comme candidate de la SADC au poste de présidente de la Commission de l'UA, la Namibie a été l'un des premiers pays à déclarer publiquement son soutien à Mme Venson-Moitoi.
Selon elle, la Namibie et d'autres États membres de la SADC ont soutenu Mme Venson-Moitoi, ce qui lui a permis d'accéder au troisième tour, après la défaite des candidats du Sénégal et de la Guinée équatoriale respectivement.
"Bien que la campagne de Mme Venson-Moitoi ne lui ait pas permis de remporter la victoire, le soutien des États membres de la SADC a été une preuve sûre de l'unité et du lien dans la famille de la SADC", a-t-elle souligné.
Entre temps, Mme Goagoses a affirmé que la Namibie est un pays, régi par la primauté du droit et les principes qui guident sa politique étrangère, y compris au niveau de la SADC.
"Cela est évident à travers le respect et la mise en œuvre des décisions pertinentes de la SADC sur un large éventail de questions", a-t-elle ajouté.