Dernière mise à jour à 08h45 le 11/04
Le ministre burkinabè de la Sécurité, Simon Compaoré, a effectué en fin de semaine une tournée de deux jours dans les régions du nord et du Sahel, pour encourager les forces de défense et de sécurité de cette zone sensible du Burkina Faso en proie à des attaques terroristes, indique lundi un communiqué du Service d'information du gouvernement (SIG).
"Nous sommes venus vous dire que nous sommes fiers de vous. Merci pour tout ce que vous faites pour les populations de la localité. Je vous invite surtout à entretenir de bonnes relations avec les citoyens. Toute chose qui vous permettra de mener à bien vos missions", a déclaré M. Compaoré dimanche aux forces de défense et de sécurité.
M. Compaoré, dont les propos ont été rapportés lundi par le SIG a ajouté : "Je suis venu vous saluer et vous dire merci pour votre esprit de sacrifice et votre dévouement au travail".
Poursuivant sa tournée, il a échangé avec les forces vives de la commune de Baraboulé. Selon le SIG, cette rencontre qui a porté sur les questions sécuritaires, a permis au ministre de revenir sur les initiatives prises par le gouvernement pour venir à bout de l'insécurité et du terrorisme.
"L'Etat jouera sa part de responsabilité pour le bonheur de tous", a-t-il affirmé avec force, tout en invitant les populations à soutenir et à collaborer avec les forces de défense et de sécurité, car la lutte contre le terrorisme est une lutte commune.
A Djibo, ville située au nord du pays, où le Burkina Faso a enregistré plusieurs attaques terroristes, le ministre burkinabè a remercié et encouragé les forces de défense et de sécurité et rassuré les populations.
"Population du Soum, nous sommes venus vous confirmer que les choses sont en marche", a-t-il dit, avant d'inviter la population à la collaboration.
Longtemps épargné par le terrorisme, le Burkina Faso qui partage une longue frontière avec le Mali et le Niger est régulièrement la cible d'actes terroristes depuis 2015. Selon les chiffres, depuis cette date, près de 70 personnes ont été tuées par les terroristes.
Une coalition militaire opérée par les militaires burkinabè, maliens et français est en cours contre ces terroristes dans la bande sahélienne, selon des sources concordantes.