Dernière mise à jour à 08h29 le 13/05
La Chine a déclaré jeudi que les revendications illégales du Japon concernant une "île" nuisaient à la communauté internationale.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Lu Kang a qualifié d'illégales les revendications japonaises des zones autour de l'atoll Okinotori comme faisant partie de son plateau continental ou de sa zone économique exclusive (ZEE).
M. Lu s'est ainsi exprimé en réponse à des informations selon lesquelles les participants au Sommet du G7, qui se tiendra en fin de mois au Japon, discuteraient de l'ordre maritime dans le cadre du droit international et que le Japon avait réitéré récemment qu'Okinotori était considéré comme une île, et non comme une collection de roches.
M. Lu a expliqué que cet atoll, situé à quelque 1.700 km au sud de Tokyo, était un groupe de roches dans le Pacifique occidental et que la superficie des roches au-dessus du niveau de la mer n'était que de 10 mètres carrés à marée haute.
D'après l'Article 121 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM), les roches ne pouvant supporter des habitations humaines ou abriter une vie économique ne disposent par d'un statut de ZEE ou de plateau continental.
Il a rappelé qu'en 2012, la Commission des limites du plateau continental n'avait pas accepté les revendications du Japon en matière de classification géopolitique d'Okinotori et ses revendications en termes de plateau continental.
Le Japon revendique actuellement environ 700.000 km2 de mer autour de cet atoll, a indiqué M. Lu, déclarant que ces revendications empiétaient sur la haute mer et les fonds océaniques tombant sous la juridiction internationale et nuisaient aux intérêts de la communauté internationale.