La Chine joue un rôle constructif dans l'application de l'accord nucléaire iranien

La Chine a joué un rôle constructif dans la promotion de la mise en oeuvre de l'accord sur le programme nucléaire iranien, signé en juillet 2015 à Vienne par l'Iran et six grandes puissances, a estimé jeudi Li Baodong, vice-ministre chinois des Affaires étrangères, en marge du débat général annuel de l'Assemblée générale de l'ONU.

Lors d'une réunion avec ses homologues iranien et des pays du G5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie + Allemagne), il a estimé que la bonne application de l'accord de Vienne -appelé Plan global d'action conjoint (PGAC) - depuis son adoption a renforcé la confiance de toutes les parties prenantes dans sa bonne application, a estimé M. Li.

Les pays du G5+1 et l'Iran doivent conserver une volonté politique ferme, se tenir à l'écart des ingérences extérieures, renforcer le dialogue et les consultations et essayer de résoudre convenablement tous les éventuels problèmes au cours de la mise en oeuvre du PGAC, a-t-il souligné.

La Chine maintiendra un contact étroit avec toutes les parties concernées et continuera de participer activement à l'application de cet accord, a ajouté le ministre.

Le G5+1 et l'Iran ont conclu le PGAC le 14 juillet 2015 à Vienne. Ce plan vise à lever les sanctions imposées contre l'Iran en l'échange de l'engagement de Téhéran à circonscrire son programme nucléaire aux seules fins pacifiques.

Approuvé par la résolution 2231 du Conseil de sécurité, l'accord est officiellement entré en vigueur le 16 janvier 2016.