Dernière mise à jour à 14h50 le 26/09
Des experts de la Chine et du monde entier vont discuter à Beijing de questions de sécurité, notamment la lutte contre le terrorisme et la sauvegarde de la cybersécurité, lors d'une conférence visant à « rendre le monde plus sécurisé ».
Les ministères de la sécurité publique et des experts mondiaux participent en ce moment à l'assemblée générale de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) de quatre jours à Beijing du 26 au 29 septembre.
La 86e Assemblée générale d'Interpol, organisée sur le thème « Connecter la police pour un monde plus sûr », s'attaquera également au crime organisé, à la chasse aux fugitifs se trouvant à l'étranger, à la récupération des richesses mal acquises et à la protection des intérêts à l'étranger.
Le président actuel d'Interpol est Meng Hongwei, Vice-ministre chinois de la sécurité publique, qui a été élu en novembre 2016 lors de la 85e Assemblée générale de l'organisation à Bali, en Indonésie. C'est le premier responsable chinois à occuper ce poste.
Se référant aux inquiétudes des groupes de défense des droits de l'homme qui craignent que la Chine puisse utiliser la présidence chinoise d'Interpol pour poursuivre son programme de recherche des dissidents à l'étranger, le porte-parole du Ministère chinois des affaires étrangères, Lu Kang, a qualifié cette affirmation de « sans fondement » lors d'un point de presse quotidien le 22 septembre dernier.
Il a souligné que la Chine a toujours strictement respecté l'objectif et les principes d'Interpol et a favorisé la coopération entre Interpol et ses membres. La Chine a ainsi extradé avec succès plus de 10 suspects originaires d'Europe, dont la France, l'Italie et l'Espagne, depuis 2014. Et à la date de mars 2017, la Chine avait récupéré 2 336 suspects qui avaient fui vers 80 pays et régions.
Interpol, dont le siège est à Lyon, en France, est la deuxième plus grande organisation internationale après les Nations Unies avec 190 membres. La Chine a rejoint Interpol en 1984.