Dernière mise à jour à 16h43 le 05/12
La plupart des stagiaires des centres de formation professionnelle de la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) ont obtenu leur diplôme. Beaucoup ont trouvé un emploi, amélioré leur qualité de vie et mènent maintenant une vie heureuse, a annoncé le 4 décembre le Comité de la Conférence consultative politique du peuple chinois de la région.
Au cours des dernières années, le Xinjiang a mis en place des centres pour enseigner le mandarin standard, le droit et des compétences professionnelles à des personnes porteuses de pensées extrémistes. Selon un communiqué du Comité condamnant l'adoption d'un acte relatif au Xinjiang adopté par la Chambre des représentants des États-Unis, leur liberté personnelle, leurs traditions ethniques et culturelles et leurs droits de l'homme ont été pleinement respectés et protégés.
Des membres d'une délégation d'envoyés de l'ONU se font manucurer dans une école de formation professionnelle à Hotan, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), le 30 août 2019. (Photo / Xinhua)
Shohrat Zakir, président du gouvernement régional, a déclaré le 3 décembre au Xinjiang Daily que de nombreux stagiaires des centres avaient trouvé un emploi avec les compétences professionnelles qu'ils avaient apprises et que d'autres avaient créé leur propre entreprise.
Il a ainsi cité un certain Shatar Zunen, diplômé d'un centre de Tourfan, qui, après avoir visionné des vidéos sur le terrorisme, avait décidé mener la guerre sainte -le djihad- afin d'aller au paradis. Il avait également demandé à autres d'agir contre les « mécréants ». Mais après avoir étudié au centre, Shatar a trouvé une nouvelle direction dans la vie et a repris confiance pour aller de l'avant. Avec les compétences de cuisine qu'il a apprises au centre, il dirige maintenant un restaurant avec sa femme et peut gagner un revenu annuel d'environ 100 000 yuans (14 170 dollars).
Selon le gouvernement régional, l'ouverture des centres d'enseignement est conforme à la loi antiterroriste et aux règles de déradicalisation de la région édictées pour éradiquer le terrorisme et l'extrémisme.
Les centres de formation professionnelle sont des écoles qui transmettent des connaissances et des compétences conformément à la loi et préservent les intérêts vitaux des groupes ethniques. Il n'y a pas de « détentions illégales », de « camps de concentration », de « violations des droits de l'homme » ou d'« oppression ethnique », comme le prétendent les Etats-Unis, a déclaré le gouvernement régional dans un communiqué publié le 4 décembre. « Le programme d'enseignement et de formation professionnels du Xinjiang est conforme aux intérêts fondamentaux des populations de tous les groupes ethniques et est tout à fait juste », a-t-il ajouté.
Shohrat Zakir a déclaré qu'un grand nombre des stagiaires des centres ont participé à des activités terroristes ou extrémistes dans des circonstances qui n'étaient pas suffisamment graves pour constituer un crime, et qu'ils ne présentaient pas de danger réel ou ne causaient pas de préjudice réel.
Les centres ne sont pas différents des écoles ouvertes et fournissent des enseignants professionnels, des praticiens du droit et des techniciens chevronnés pour aider à sensibiliser les étudiants à l'état de droit, aux compétences pratiques et à l'utilisation du mandarin. Ils ont aussi des cliniques médicales, des installations sportives, des bibliothèques, des salles informatiques, des auditoriums et des scènes de danse et de chant traditionnels. Les dortoirs sont équipés de radios, de télévisions et de la climatisation.
Par ailleurs, toute forme d'abus sur les stagiaires est strictement interdite et leur liberté de croyance religieuse est pleinement protégée. Ils peuvent assister librement à des activités religieuses légales lorsqu'ils rentrent chez eux, a assuré Shohrat Zakir.
Depuis décembre 2018, plus de 1 000 personnes de plus de 90 pays, dont 71 responsables des Nations Unies, des émissaires étrangers en Chine, des médias et des groupes religieux ont visité les centres du Xinjiang, a-t-il précisé, et ils ont déclaré en général que les conditions observées au Xinjiang étaient complètement différentes de ce que certains médias et politiciens occidentaux ont décrit.
« Les centres se sont révélés être une mesure efficace de prévention du terrorisme et de l'extrémisme. Sans eux, la situation sociale dans le Xinjiang ne serait pas aussi stable qu'aujourd'hui », a conclu Shohrat Zakir, ajoutant que le Xinjiang n'avait pas eu à subir d'incidents terroristes depuis trois ans.