Dernière mise à jour à 13h42 le 05/01
Voie rapide dans le Xinzheng, la province du Henan (centre de la Chine) le 28 septembre 2012. |
La Chine va investir au moins 3,8 milliards de yuans (538 milliards de dollars) dans la construction de chemins de fer, au cours du 13ème plan quinquennal du pays (de 2016 à 2020), a rapporté Caixin média.
Ce plan ambitieux vise à stimuler le réseau ferroviaire du pays à un niveau record de 150 000 kilomètres, avec des voies rapides à grande vitesse de 30 000 kilomètres, citant un projet de proposition par les autorités des transports.
Il s’agit de relier les villes principales de plus de 200 000 habitants et de réduire le temps de transport entre celles-ci de 1 h à 8 h.
Plus de 20 itinéraires seront conçus pour étendre les voies à grande vitesse, avec une priorité aux liens allant de Beijing à Shenyang, dans la province du nord-est du Liaoning; de Taiyuan, au nord de la province du Shanxi ; à Zhengzhou, la province centrale du Henan et également du centre-ouest.
Avec également la possibilité d’une ligne passant sous la mer de Bohai. Cela prend aujourd’hui plus de 10 heures pour parcourir par la route –plus de 1000 kilomètres- entre Lushun et Penglai, qui sont séparés par la mer de Bohai et se retrouvant respectivement sur les péninsules du Liaodong et du Shandong.
La liaison sous-marine à haute vitesse proposée pourrait raccourcir la distance de plus de 100 km, alors que le temps du trajet serait réduit de 40 à 50 minutes.
La Chine a dépensé 820 milliards de yuans (126 milliards de dollars) pour les projets ferroviaires en 2015 et mis en service plus de 9 000 kilomètres de nouvelles voies ferrées, dépassant ses objectifs annuels d'investissements de 800 milliards de yuans et 8 000 kilomètres de nouvelles lignes, selon la China Railway Corporation.
Avec une ligne nouvelle récemment achevée dans la province méridionale du Hainan, la Chine compte aujourd’hui 19 000 kilomètres de lignes à grande vitesse.
La croissance rapide des projets de construction de chemin de fer intervient à un moment où le pays connaît un ralentissement continu de la croissance de l'investissement des capitaux fixes. Au cours des 11 premiers mois de 2015, l'investissement en actifs immobilisés a augmenté de 10,2% en glissement annuel, avec une baisse de 13,9% de la croissance observée au début de cette année.