Un accord de sortie de crise est en passe d'être conclu entre Jean-François Copé et François Fillon, au sein de l'Union pour un mouvement populaire (UMP, principal parti d'opposition en France), mettant fin à un mois de querelles intestines au sujet des résultats de primaire de cette formation politique de droite.
"Toutes les conditions sont réunies pour que l'on parvienne à un accord", a constaté dimanche soir Christian Jacob, président du groupe parlementaire UMP, invité de l' émission "Grand Jury" RTL-LCI-Le Figaro.
Au terme de plusieurs semaines de difficiles négociations, les deux candidats à la présidence du principal parti de droite français, Jean-François Copé et François Fillon, semblent être sur le point de tomber d'accord sur la tenue d' un nouveau scrutin en septembre 2013.
Le président actuel de la formation, M. Copé, dont l'élection est contestée par son rival, est à l'origine de ce plan de sortie de crise qui fixe la date des nouvelles primaires, avant le déroulement de la prochaine échéance électorale française, à savoir les élections municipales de mars 2014.
L'ancien premier ministre français, M. Fillon, a salué dimanche, en fin de journée, cette offre de compromis, se félicitant dans un communiqué "que le principe d'un nouveau vote dans un délai raisonnable soit désormais accepté".
"Cette avancée doit désormais être confortée par la mise en place d'un processus définissant les conditions, la méthode et le calendrier d'une nouvelle élection véritablement équitable", a-t-il ajouté.
Le 18 novembre dernier, la primaire UMP s'était déroulée dans de très mauvaises conditions, puisque ses résultats n'ont été dévoilés que, deux jours après la tenue du vote, en raison d'un recomptage des voix, avant d'être contestés par le camp Fillon qui avait fait valoir "l'oubli" par la commission électorale du parti (Cocoe) de trois départements d'outre-mer.