Les dirigeants pakistanais et afghans conviennent d'agir contre les talibans qui refusent le processus de paix

Le général en chef de l'armée pakistanaise Raheel Sharif et les dirigeants afghans ont convenu lors des discussions dimanche à Kaboul d'agir contre les groupes armés qui refusent de se joindre au processus de paix, a indiqué l'armée pakistanaise.

Le général Raheel Sharif a participé à des réunions avec le président afghan Ashraf Ghani et le chef de l'exécutif, Dr Abdullah Abdullah, et ils ont discuté de "questions liées à la sécurité, y compris le partage d'informations, les opérations antiterroristes coordonnées des deux côtés de la frontière et l'avancée du processus de paix en Afghanistan", selon l'armée.

C'est la troisième visite du chef de l'armée pakistanaise en Afghanistan en un an, qui est perçue comme importante en plein milieu d'efforts diplomatiques pour mettre fin à l'impasse dans le processus de paix en Afghanistan.

"Les deux parties ont convenu qu'elles chercheraient la paix. Les éléments qui continueraient encore à rechercher la violence seront traités dans un cadre établi en commun", indique le communiqué de l'armée publié en conclusion de la visite de 24 heures du chef de l'armée pakistanaise.

Discutant de l'avancée du processus de paix en Afghanistan, les deux parties ont décidé de travailler dans le cadre quadrilatéral déjà convenu qui implique l'Afghanistan, la Chine, le Pakistan et les Etats-Unis.

Avec une responsabilité partagée, les parties prenantes s'engagent à soutenir et garantir la réussite d'un dialogue et d'une réconciliation intra-afghanes menés par le gouvernement afghan.

Le premier cycle de réunions quadrilatérales est prévu en janvier afin d'établir une feuille de route claire et globale pour un processus de paix significatif avec une démarcation claire des responsabilités de chacune des parties prenantes à toutes les différentes étapes.

Les dirigeants pakistanais et afghans ont également discuté de la sécurité le long de la frontière commune et le chef de l'armée pakistanaise "a insisté sur l'établissement d'un mécanisme efficace pour une meilleure coordination et éviter que quelque groupe puisse traverser d'un côté ou de l'autre".