Dernière mise à jour à 08h38 le 14/01
Plusieurs groupes rebelles syriens ont indiqué mercredi qu'ils ne participeraient pas aux négociations de paix à venir à Genève à moins que la récente résolution humanitaire proposée par l'ONU ne soit appliquée.
La résolution appelle les belligérants en Syrie à autoriser l'accès humanitaire à tous les civils dans le besoin.
Cette nouvelle position des rebelles intervient alors que l'aide humanitaire a finalement atteint la ville de Madaya, située dans la campagne au nord de Damas, et qui était assiégée par les forces gouvernementales depuis six mois. Une aide supplémentaire doit entrer dans la ville jeudi.
Les puissances mondiales ne sont pas encore parvenues à un consensus pour désigner les groupes terroristes en Syrie et choisir quels groupes rebelles assisteront aux négociations de paix du 25 janvier. La réunion prévoit de rassembler les représentants du gouvernement syrien et les différentes oppositions à Genève pour trouver une solution politique à la crise qui dure depuis près de cinq ans dans le pays.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moallem a estimé qu'une liste des forces d'opposition venant à Genève devrait être préparée, car "le gouvernement syrien n'aura pas de réunion avec des fantômes".