Dernière mise à jour à 09h58 le 15/01
Le jeune kamikaze qui s'est fait exploser au cours de l'assaut mené par le RAID contre un appartement de Saint-Denis en banlieue parisienne, le 18 novembre 2015, a été identifié par comparaisaon de son ADN avec celui de sa mère. Il s'agit de Chakib Akrouh, né le 27 août 1990 en Belgique, "de nationalité belgo-marocaine", a annoncé jeudi le parquet de Paris dans un communiqué.
Chakib Akrouh est né le 27 août 1990 en Belgique. Il est connu des services antiterroristes belges depuis plus de deux ans. La police belge a estimé qu'il s'est rendu en Syrie en janvier 2013.
Chakib Akrouh avait alors été identifé dans le cercle relationnel de Khalid Zerkani, mentor d'une filière de recrutement de combattants. Il apparaît dès cette date parmi les relations d'Abdelhamid Abaaoud, le coordinateur des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et au stade de Saint-Denis, qui a rejoint la Syrie via ce même réseau.
Il est avéré que Chakib Akrouh a rejoint les rangs du groupe Etat islamique (EI) au tout début de janvier 2015, quelques jours avant le démantèlement par la police belge, à Verviers, d'une cellule terroriste, déjà pilotée par Abdelhamid Abaaoud. Chakib Akrouh a été condamné en juillet 2015 à cinq ans de prison en absence lors du procès de la filière Zerkani.
Les enquêteurs estiment que Chakib Akrouh a participé aux attaques contre des cafés et restaurants parisiens où 39 personnes ont été assassinées. En effet, ses empreintes ADN avaient été retrouvées sur une des trois kalachnikov laissées dans la Seat abandonnée à Montreuil, au nord-est de Paris, après avoir été utilisée par le commando des terrasses.