Dernière mise à jour à 13h32 le 20/01
A l'occasion d'un débat du Conseil de sécurité de l'ONU consacré à la protection des civils lors de conflits armés, le vice-secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, a estimé mardi que la barbarie des groupes extrémistes Daech et Boko Haram posait de nouveaux défis à la communauté internationale.
"Ces groupes assassinent de manière éhontée et brutale des milliers de personnes, enlèvent des jeunes filles, privent systématiquement les femmes de leurs droits, détruisent des institutions culturelles et fragilisent les valeurs de paix des religions", a déclaré M. Eliasson devant les membres du Conseil de sécurité.
"Leur objectif est d'instiller la peur, de diviser et de détruire le tissu social de nos sociétés. Je vous demande de faire tout votre possible pour répondre à cette menace d'une manière résolue, globale et respectueuse des droits", a-t-il ajouté.
Au-delà des agissements de ces groupes extrémistes, le vice-secrétaire général a noté que les civils sont les principales victimes des conflits à travers le monde.
"Les hôpitaux doivent être des sanctuaires en temps de guerre. Mais récemment nous avons constaté une augmentation des attaques visant des hôpitaux et des centres de santé", a-t-il souligné, citant des exemples en Afghanistan et au Yémen.
Il a rappelé la situation de la ville assiégée de Madaya, en Syrie, où la population meurt de faim, et insisté sur le fait qu'il ne s'agissait que l'un des nombreux endroits où cela se produit.
"Un siège qui prive les gens d'un accès aux nécessités de base est l'une des plus graves violations du droit international", a déclaré M. Eliasson. "Ces crimes doivent cesser, maintenant".
Face à ces violations, le vice-secrétaire général a estimé que la communauté internationale devait tout d'abord rappeler aux parties en conflit qu'elles avaient l'obligation de respecter le droit international et de protéger les civils.
Selon lui, la communauté internationale doit également faire davantage pour prévenir les situations où les civils sont menacés. Il faut aussi faire en sorte que les responsables de violations rendent des comptes, grâce à un renforcement des systèmes judiciaires, l'établissement de commissions d'enquête et la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) quand cela s'avère nécessaire.
"Les gouvernements doivent faire davantage pour protéger les personnes déplacées par un conflit", a encore dit Jan Eliasson.
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