Dernière mise à jour à 09h39 le 08/06
A trois jours de l' ouverture de l' Euro 2016 de football, des mouvements de grève étaient toujours en cours ou prévus dans le pays, notamment dans le transport ferroviaire, le secteur aérien ou encore dans les raffineries, rapporte mardi la presse française.
"Le trafic ferroviaire, aérien et routier, est toujours perturbé dans l'Hexagone", écrit mardi l'hebdomadaire l' Express.
Mardi matin, la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) indiquait que quatre trains intercité sur dix, six trains express régionaux sur six et deux TGV sur trois circulaient en raison du mouvement de grève des cheminots mêlant revendications internes et opposition à la loi travail.
Mardi matin, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a expliqué sur Europe 1 qu' un "projet d' accord sur le temps de travail des cheminots" a été proposé tôt mardi matin pour mettre un terme à la grève des cheminots.
Si les syndicats ont jusqu' au 14 juin pour se prononcer sur le texte, il n' y a "plus aucune raison de faire grève pour aucun cheminot sur des motifs qui sont liés à la SNCF", a estimé M. Pepy, soulignant que "le coût de cette grève est supérieur à 300 millions d' euros".
Dans un entretien paru mardi dans le quotidien régional La Voix du Nord, le président français, François Hollande, a déclaré de son côté qu' "il y a un moment où (...) il faut savoir arrêter une grève".
Mardi matin, le journal Le Figaro indiquait quant à lui que "plusieurs centaines de militants CGT, FO et Solidaires opposés à la loi El Khomri bloquaient (mardi) matin l'accès au terminal 2F de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle".
Par ailleurs, souligne le quotidien, "si la grève des contrôleurs aériens a été évitée de justesse, les pilotes, eux, seront bien mobilisés dès le 11 juin" pour une grève devant durer jusque mardi prochain.
Enfin, le site spécialisé Maritima.info indiquait pour sa part mardi qu' au moins trois raffineries sur les huit que compte le territoire métropolitain étaient toujours en grève mardi.