Donald Trump renonce au salaire annuel de 400 000 Dollars réservé au Président des Etats-Unis

Lors de sa première interview télévisée en tant que président élu, Donald Trump a déclaré dimanche soir à Leslie Stahl sur CBS News qu'il renoncerait à accepter le moindre salaire lorsqu'il sera président. Il a ajouté qu'il ne savait même pas combien le président gagnait. Selon Snopes.com., Donald Trump deviendra le troisième Président des États-Unis dans l'histoire à ne pas accepter de salaire, après Herbert Hoover et John F. Kennedy, qui ont tous deux fait don de leurs salaires à des œuvres de charité.

« Je pense que je dois, de par la loi, prendre au moins 1 Dollar par an. Donc je prendrai 1 Dollar par an », a déclaré Donald Trump. « Mais c'est euh... je ne sais même pas combien c'est. Savez-vous quel est le salaire ? ». « C'est 400 000 Dollars auxquels vous renoncez », a répondu Leslie Stahl. Pour impressionnante qu'elle soit, la somme n'a cependant pas fait reculer d'un pouce le nouveau président -il est vrai qu'il est milliardaire... « Non, je ne prendrai pas de salaire. Je ne le prendrai pas », a-t-il immédiatement rétorqué. Nul doute que ses électeurs lui en seront gré, les Républicains ayant régulièrement critiqué le Président Obama pour son goût trop prononcé à leur yeux pour le golf et ses vacances en famille à Hawaï.

Le président élu a déjà dit qu'il n'accepterait pas de salaire lors de la campagne électorale en septembre 2015, avant de rappeler à la foule rassemblée que renoncer à sa rémunération « n'était pas une grosse affaire » pour lui. Au cours de l'entretien accordé à « 60 Minutes », Donald Trump a par ailleurs exhorté ses partisans accusés d'avoir perpétré des actes racistes et intolérants après l'élection d'y mettre fin, et a également déclaré que les femmes pourraient devoir voyager dans différents Etats pour y avorter si le juge pro-vie de la Cour Suprême qu'il devrait nommer renversait l'arrêt dit « Roe V. Wade », qui défend le droit à l'avortement. Il a également dit qu'il envisage d'expulser ou emprisonner 2 à 3 millions d'immigrants sans papiers vivant en Amérique et s'étant rendus coupables de crimes.