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Moscou et Washington pourraient coopérer étroitement dans la lutte contre le terrorisme

Xinhua | 31.01.2017 10h08

La Russie et la nouvelle administration américaine ont de vastes projets de coopération, principalement dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"La détermination à parvenir à des résultats existe, mais il reste à la concrétiser", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, commentant la première conversation téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump depuis l'investiture de ce dernier.

M. Lavrov a souligné que la conversation avait révélé "un respect mutuel et une volonté de communiquer sans faire sermons", sur la base des intérêts nationaux des deux pays.

D'après lui, MM. Poutine et Trump ont déclaré qu'une collaboration au niveau des experts et dans le cadre de contacts subséquents "aura définitivement lieu", les détails et le calendrier devant encore être coordonnés.

Le chef de la diplomatie russe a souligné qu'il imaginait des "possibilités pratiquement illimitées" en matière d'actions conjointes contre l'Etat islamique (EI), les deux présidents ayant souligné lors de leur conversation que priorité sera donnée à la lutte contre le terrorisme.

Sergueï Lavrov a ajouté qu'il pourrait y avoir un dialogue professionnel entre les armées russe et américaine afin d'élaborer des mesures concrètes pour éliminer le terrorisme en Syrie. La Russie peut également apporter une aide supplémentaire, surtout par des échanges de renseignements, dans la lutte contre l'EI en Irak, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou attendait de M. Trump qu'il clarifie sa récente proposition concernant notamment la création de zones de sécurité en Syrie.

"D'après ce que je comprends, l'initiative américaine a pour but de créer des zones dans lesquelles les migrants pourraient se sentir en sécurité et de réduire le fardeau de la migration pour les pays entourant la Syrie, d'autres pays de la région, l'Europe et les Etats-Unis eux-mêmes", a-t-il ajouté.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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