Dernière mise à jour à 10h37 le 22/04
Aucune preuve à ce jour ne permet de relier la Belgique à l'attaque survenue jeudi soir à Paris sur les Champs-Elysées, a indiqué le parquet fédéral belge vendredi matin dans un communiqué.
Le ministre belge de l'Intérieur Jan Jambon a confirmé vendredi la nationalité de l'assaillant - abattu par les forces de police française - mais ne peut rien dire de plus concernant un éventuel lien avec la Belgique.
"Le criminel tué hier était un Français. Ce n'était certainement pas un Belge. Est-ce qu' il y a encore des liens avec des Belges ? Cela fait partie de l'enquête, je ne peux rien dire", a déclaré le ministre à la Radio Télévision Belge Francophone.
Peu après l'attaque jeudi soir, plusieurs médias français rapportaient que les autorités belges avaient avisé la France de la probable arrivée à Paris jeudi matin d'un Anversois de 35 ans.
Vendredi matin, le ministère français de l'Intérieur a confirmé que les autorités belges avaient signalé aux autorités françaises l'homme en question, Youssouf E. O., tout en précisant que l'individu était au travail dans une station-service jeudi soir et s'était présenté dans un commissariat anversois.
Onze bureaux de vote seront ouverts en Belgique dimanche pour le premier tour de l'élection présidentielle française, ceux-ci faisant déjà l'objet d' un dispositif de sécurité. Jan Jambon a déclaré qu' il s' agissait maintenant de voir si ce dispositif devait nécessairement être renforcé ou non suite à la fusilla de jeudi soir, ayant fait un mort et deux blessés.
Le ministère de l'Intérieur a également fourni vendredi matin les chiffres des personnes fichées en Belgique pour des liens avec le terrorisme. 18 884 personnes sont donc fichées à ce jour (contre 1 875 en 2010), dont 2 248 pour comportement en lien avec une radicalisation violente.