Dernière mise à jour à 16h42 le 18/04
L'armée chinoise propose de prendre en charge financièrement 2 000 projets de recherche auprès d'entreprises et d'instituts privés concernant le matériel et les armes. Un bilan qui renforcera, selon certains experts, l'intégration militaire et civile tout en améliorant les technologies de la défense.
Le département de développement de l'équipement de la Commission militaire centrale chinoise a récemment publié une ligne directrice sur son site Internet, indiquant que la Chine envisageait cette année d'investir 6 milliards de yuans (870 millions de dollars) dans les recherches sur la technologie partagée et autres domaines, selon «Zhuangbei Keji», un compte WeChat du Quotidien de l'Armée populaire de libération (PLA).
Le financement sera utilisé pour soutenir 2 000 programmes en encourageant les entreprises et instituts à postuler. Avec l'exemple d'un investissement d'un million de yuans, pour un projet traitant de l'adaptabilité à la température des propulseurs solides.
Le fait de faire participer les sociétés privées à la recherche sur la technologie militaire peut réduire les coûts, renforcer l'intégration militaire et civile et aider à améliorer la technologie de la défense, a déclaré Li Jie, un expert naval basé à Beijing.
Les entreprises appartenant à la défense nationale ont de nombreuses restrictions dans le développement de nouvelles technologies en raison de la pénurie de main-d'œuvre et de ressources. Cependant, les firmes privées peuvent également connaître des difficultés, l'industrie militaire relevant de normes relativement plus strictes, a déclaré Li Jie.
Depuis 2005, les sociétés chinoises privées ont été autorisées à mener des études et fabriquer des équipements militaires. Plus de 1 000 compagnies ont obtenu une accréditation dans ce domaine.
La commission a publié un document en février dernier sur le renforcement de l'intégration militaire et civile dans le développement des armements, qui introduit un ensemble de mesures pour libéraliser et réglementer le secteur des armes. En limitant notamment les types d'équipements développés par les entreprises privées, ainsi que piloter des services commerciaux d'achats militaires dans l'industrie aérospatiale.