Dernière mise à jour à 08h37 le 19/04
Deux hommes suspectés de préparer un attentat pendant l'élection présidentielle française de 2017, dont le premier tour se tiendra le 23 avril prochain, ont été arrêtés ce mardi matin à Marseille (Bouches-du-Rhône, dans le sud de la France), a annoncé le ministre français de l'Intérieur Matthias Fekl.
Les deux individus, qui appartiennent "à la mouvance islamiste", selon plusieurs médias locaux, ont été interpellés à la sortie d'un appartement ce mardi matin.
Selon France Info, une photo récupérée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dont l'auteur serait Mahiédine M., l'un des deux suspects, montre un fusil mitrailleur, associé à la Une du quotidien français Le Monde du 16 mars (sur laquelle se trouve François Fillon, candidat du parti Les Républicains), un drapeau de l'Etat islamique et un lot de munitions formant les mots "La loi du talion".
La chaîne française d'information précise que Mahiédine M. et son ami Clément B., les deux suspects, se seraient radicalisés à la prison de Sequedin (Nord).
L'hebdomadaire français Le Journal du Dimanche (JDD), a révélé dimanche dernier que la sécurité autour des principaux candidats à l'élection présidentielle française avait été renforcée suite à des menaces d'actes terroristes. La sécurité du candidat des Républicains a été particulièrement renforcée, avec notamment des tireurs d'élite présents lors de ses déplacements et meetings.
Plusieurs médias français indiquent ce mardi que l'Unité française de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) a augmenté le niveau de risque concernant François Fillon, le plaçant en niveau 2 (le niveau maximal est de 1 sur une échelle de 1 à 4), ce qui correspond à une personnalité menacée "avec risques limités ou non prévisibles de concrétisation".
Le ministre français de l'Intérieur avait annoncé dimanche dernier la mobilisation de 50.000 gendarmes et policiers pour assurer la sécurité lors de l'élection présidentielle. Il avait également indiqué que 19 personnes avaient été interpellées dans le cadre d'opérations anti-terroristes au mois de mars 2017.