Dernière mise à jour à 10h11 le 05/12
La Turquie a expulsé un total de 59 étrangers suspectés d'appartenir à l'État islamique (EI) epuis le 11 novembre dans le cadre d'une décision d'Ankara d'expulser les extrémistes étrangers présents dans les centres de rapatriement du pays, a annoncé mercredi le ministère turc de l'Intérieur.
Le porte-parole du ministère Ismail Catakli a déclaré aux journalistes que 369 690 réfugiés syriens au total étaient jusqu'à présent retournés dans leur pays d'origine.
La Turquie a affirmé qu'elle renverrait dans leur pays d'origine (la plupart du temps en Europe) des milliers de combattants de l'EI qu'elle détient même s'ils sont déchus de leur nationalité.
La Turquie a rapatrié en Allemagne cinq de ces combattants mardi, a confirmé dans un communiqué le ministère de l'Intérieur.
"La Turquie n'est pas un hôtel pour les combattants de l'EI", avait indiqué auparavant le ministre turc de l'intérieur, Suleyman Soylu, critiquant les pays européens pour leur réticence à récupérer leurs ressortissants capturés et emprisonnés par les autorités turques.
Parmi ces membres présumés de l'EI expulsés figurent des ressortissants allemands, danois, britanniques, américains, hollandais, français et irlandais, selon les médias locaux.