Trois jeunes mauritaniens, suspectés de "relation avec l'Etat islamique (EI), sont actuellement entendus par les services de sécurité de Zouerate, dans le nord du pays, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires à Nouakchott.
Il s'agissait au départ d'un groupe de quatre personnes qui ont été arrêtés depuis le début de la semaine, mais l'une d'elles a été remise en liberté après avoir été entendue, précise une source sécuritaire présente à Zouerate, sans toutefois donner d'autres précisions sur l'identité des suspects.
Selon la presse mauritanienne, "les quatre Mauritaniens tentaient de recruter des combattants au profit de l'Etat islamique récemment déclaré en Irak".
Interrogé à ce sujet par des journalistes, Izidbih Ould Mohamed Mahmoud, porte-parole du gouvernement mauritanien, a affirmé être au courant de "l'arrestation de trois à quatre personnes pour des motifs sécuritaires", ajoutant que "l'enquête se poursuit encore".
La Mauritanie, engagée aux côtés des puissances occidentales comme la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, dans la lutte contre le terrorisme et les trafics de tous genres dans le Sahel et le Sahara, serait ciblée par les groupes terroristes qui, par le passé, avaient recruté par dizaines des jeunes mauritaniens, notamment pour le compte d' Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).