La Chine remplit ses objectifs de réduction de la pollution avant la date prévue

La Chine a atteint ses objectifs de réduction des émissions des principaux polluants adoptés dans son 12e plan quinquennal, six mois avant l'échéance, a déclaré dimanche le ministre de la Protection de l'environnement, Chen Jining.

Toutefois, une amélioration durable de l'environnement ne sera possible que si la pollution est encore réduite de 30% à 50%, a-t-il précisé.

Selon le ministre, en 2014 les émissions de dioxyde de soufre et la demande chimique en oxygène (DCO), mesure des polluants organiques dans l'eau, ont respectivement reculé de 12,9% et 10,1% par rapport aux niveaux de 2010. Les émissions d'azote ammoniacal et d'oxyde d'azote ont chuté respectivement de 9,8% et 8,6%.

Les rejets de ces quatre polluants majeurs ont poursuivi leur baisse au premier semestre de l'année, a fait savoir M. Chen.

Pendant la période du 12e Plan quinquennal (2011-2015), la Chine s'est engagée à réduire les émissions de DCO et de dioxyde de soufre de 8%, ainsi que les émissions d'azote ammoniacal et d'oxyde d'azote de 10% par rapport aux niveaux de 2010.

La surface affectée par les pluies acides en Chine a été réduite au niveau de 1990, tandis que la qualité de l'eau s'est considérablement améliorée, a-t-il précisé.

La Chine a éliminé quelque 250.000 tonnes de substances appauvrissant la couche d'ozone durant la même période, a ajouté le ministre. Ce chiffre représentait plus de la moitié de la quantité totale éliminée par les pays en développement.

Le ministre a cependant prévenu que 20 millions de tonnes de polluants étaient rejetées chaque année en Chine et que ce chiffre devait encore être réduit de 30% à 50%.

Cette semaine, Beijing, Tianjin et la province voisine du Hebei ont été touchées par un épais smog qui persistera au moins jusqu'à mardi prochain.

M. Chen a indiqué que la Chine s'étaient engagée à continuer de réduire les émissions de DCO et de dioxyde de soufre, ainsi que celles d'azote ammoniacal et d'oxyde d'azote dans les cinq ans à venir et imposerait des objectifs obligatoires de réduction pour les composés organiques volatils.