La Chine et l'Amérique latine pourraient coopérer dans la lutte contre le changement climatique

La préoccupation commune de la Chine et de l'Amérique latine pour le changement climatique offre des opportunités de coopération, ont indiqué des experts renommés à la suite de l'adoption d'un accord historique sur le climat à Paris.

Lenin Corrales, un expert costaricain de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a indiqué à Xinhua que la Chine avait adopté un programme de développement durable "innovant, coordonné, écologique et ouvert", comme le montrent les déclarations faites récemment par ses hauts dirigeants sur le changement climatique à diverses occasions.

Ces déclarations retentissantes montrent également que la Chine cherche des moyens de promouvoir la coopération internationale à travers le transfert de technologie et les investissements économiques, a souligné M. Corrales.

Les pays d'Amérique latine, en particulier le Costa Rica, s'efforcent de trouver une voie de développement durable sans impact négatif sur l'environnement, a-t-il noté.

Cet objectif commun offre des opportunités de coordination et d'efforts conjoints, a-t-il ajouté.

La Chine peut aider les pays d'Amérique latine à lutter contre la pollution urbaine, un domaine dans lequel elle jouit d'une riche expérience et d'un grand savoir-faire technologique, tandis que le Costa Rica peut aider la Chine à améliorer ses initiatives écologiques en partageant ses connaissances en matière de politiques publiques efficaces dans des domaines tels que le reboisement et la promotion des énergies propres, a suggéré l'expert.

Notant que la promesse de la Chine de réduire ses émissions de gaz à effet de serre était "l'une des plus importantes décisions politiques", Allan Astorga, spécialiste de l'environnement, a indiqué qu'il existait au moins quatre domaines dans lesquels la Chine et l'Amérique latine pourraient effectivement coopérer dans la lutte contre le changement climatique.

Outre la conservation des forêts et les énergies renouvelables, les deux parties pourraient également coopérer dans la recherche de moyens d'améliorer l'aménagement urbain afin de réduire les émissions à l'avenir, et travailler ensemble pour trouver des solutions pour protéger la mer, qui produit plus de la moitié de l'oxygène de l'atmosphère.