Dernière mise à jour à 10h25 le 07/01
Le centre-ville de Hohhot, capitale de la région autonome de Mongolie intérieure (nord de la Chine) est enveloppé par un épais smog, le 6 janvier 2017. (Photo : Deng Hua) |
Les centrales thermiques et les entreprises de fabrication de papier chinoises devront posséder un permis à partir du deuxième semestre de 2017 pour rejeter des polluants, alors que le pays cherche à resserrer son contrôle sur la pollution, a annoncé vendredi le ministère chinois de la Protection de l'environnement.
La nouvelle politique portant sur le rejet de polluants exige que toutes les sources fixes de pollution aient un permis de rejet d'ici 2020, selon une réglementation publiée par le ministère.
Les sources fixes sont les principales sources de rejet de polluants dans le pays. Remettre ces sources sous contrôle est une étape clé dans la gestion de la pollution industrielle, a expliqué le ministère.
Les usines d'acier et de ciment à Beijing et dans certaines parties de la province voisine du Hebei, où la pollution de l'air est galopante, devront également obtenir le permis avant juillet 2017.
La Chine comptait 3.288 centrales thermiques sous surveillance environnementale en 2014, qui étaient responsables de 40% des émissions industrielles de dioxyde de soufre et de 55,7% des émissions d'oxyde nitrique du pays.
Parallèlement, le pays dispose de 4.664 sociétés de fabrication de papier qui rejettent 18,7% du total de la demande chimique en oxygène en Chine.
Les autorités chinoises vont contrôler et octroyer prochainement les permis en 2017 aux entreprises dans les industries à forte pollution et de surcapacité, comme les secteurs pétro-chimique, de métaux non-ferreux, de ciment, d'imprimerie et de teinture.
Ces permis seront valides pour une durée de trois ans sur leur première demande. Une fois expirés, ils peuvent être renouvelés pour cinq ans supplémentaires après une approbation réglementaire, a précisé le ministère.
Les entreprises qui violent les règles devront faire face à des amendes allant jusqu'à un million de yuans (144.559 dollars) ou la suspension des opérations. Les actes visant à entraver la supervision du gouvernement, tels qu'endommager les installations de surveillance ou ne pas garder les registres originaux de surveillance, seront aussi sanctionnés.