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Environnement : une campagne sans précédent en Chine

le Quotidien du Peuple en ligne | 06.04.2017 16h29
Environnement : une campagne sans précédent en Chine
Chen Jining, le ministre de la protection de l'environnement, a demandé mardi des mesures pour traiter les polluants à Sinopec Beijing Yanshan Co, une importante entreprise pétrochimique à Beijing, lors d'une inspection surprise mardi (Photo : China Daily).

Début de la plus grande opération jamais menée en Chine contre la pollution

Plusieurs inspections ont mis l'accent sur les violations commises par des entreprises qui déversent illégalement des polluants et falsifient des données de surveillance, et ce malgré les réactions d'urgence contre la pollution atmosphérique continuelle dans les régions du nord, selon le ministère de la protection de l'environnement.

De graves infractions ont été relevés par les hauts responsables environnementaux du pays lors d'inspections aléatoires dans les provinces de Beijing-Tianjin-Hebei, ainsi et que dans le Henan, Shanxi et le Shandong.

Le ministère a annoncé le lancement pour une année -en vigueur depuis mercredi- d'un programme d'inspection intensifiée dans les 28 principales villes de la région. Au total 5 600 employés du gouvernement seront déployés dans tout le pays, faisant de cette campagne l'opération nationale la plus importante dans le domaine de la protection de l'environnement.

Mardi, Chen Jining, ministre de la protection de l'environnement, a visité Sinopec Beijing Yanshan Co, une grosse entreprise pétrochimique dans le district de Fangshan, pour inspecter les niveaux de traitement des polluants. Mais après avoir attendu plus de 20 minutes, il n'a pas pu obtenir de documents sur la réparation des équipements liés à la surveillance des émissions.

Cela montre bien que la compagnie a échoué sur le plan des exigences dans le contrôle et la réduction des émissions de polluants atmosphériques, et elle doit maintenant corriger ses problèmes, a souligné Chen.

En plus de la mauvaise gestion, Zhao Yingmin, vice-ministre de la protection de l'environnement, a dénoncé les violations d'une société de production des nouveaux matériaux à Anyang, dans la province du Henan, ayant falsifié les données de surveillance au niveau des émissions de dioxyde de soufre.

En début de semaine, les inspecteurs de sept villes du nord de la Chine ont évoqué plus de 200 cas de pollution, y compris des rejets excessifs, des données de surveillance falsifiées et une mauvaise application des lois par les gouvernements locaux.

Le ministère a déclaré mercredi que les journées de ciel bleu dans les 28 grandes villes du triptyque Beijing-Tianjin-Hebei et les provinces avoisinantes du Henan, Shanxi et du Shandong représentaient 60,9% du mois, soit une augmentation de 20,6% par rapport à l'année précédente.

Cependant, au premier trimestre de l'année, seulement 42,8% des jours ont eu un bon air, soit une baisse de 0,7% par rapport à 2016.

La pollution de l'air, qui a couvert de nombreuses villes depuis lundi, a commencé à tomber mercredi, selon les données du Centre national de la surveillance environnementale du pays.

Mercredi vers 17h, la qualité de l'air à Beijing s'est nettement améliorée, mais selon les prévisions, elle devrait empirer de nouveau jeudi, jugée « sévère », soit le deuxième niveau le plus élevé dans le système de qualité à six échelons (alerte orange), selon le centre de la surveillance.

Au moins 13 municipalités, y compris la capitale, ont émis une alerte orange, nécessitant une utilisation limitée des véhicules et la suspension de la production sur certains sites industriels.

«Il est essentiel de mettre pleinement en œuvre les efforts de restriction et de renforcer les contrôles sur les chantiers de construction et des poussières causées par les véhicules», a rappelé le ministre de la protection de l'environnement.

 

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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