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France : lancement des deux premières plateformes de séquençage génomique à très haut débit

Xinhua | 19.07.2017 09h44

Le Premier ministre français Edouard Philippe a lancé lundi les deux premières plateformes françaises de séquençage génomique à très haut débit, qui seront respectivement installées en Ile-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes et commenceront à fonctionner fin 2018.

La création de ces deux plateformes constitue la première étape du plan France médecine génomique 2025, annoncé en juin 2016, qui vise un double objectif : permettre aux patients de bénéficier le plus rapidement possible des dernières innovations, en intégrant la génomique au cœur de leur prise en charge, et favoriser la recherche en développant des infrastructures nationales intégrées regroupant l'ensemble des expertises.

"La médecine génomique est porteuse de grands espoirs. Elle va changer la manière dont nous définissons la maladie et dont nous accompagnons les malades. Avec le plan France médecine génomique 2025, la France se donne les moyens de réussir cette révolution", a déclaré M. Philippe lors de la cérémonie de lancement organisée à Matignon.

Il a souligné que ce plan s'inscrit également dans une tendance internationale de fond en matière de médecine génomique, car "il succède à des programmes similaires déjà lancés au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Chine, et, dans une démarche d'avant-garde", "il est le premier à viser d'emblée l'introduction de la médecine de précision dans le parcours de soins, au sein d'une filière industrielle et médicale nationale".

Afin de soutenir cette ambition, l'Etat français investira pas moins de 400 millions d'euros ces cinq prochaines années, a ajouté M. Philippe.

Selon Matignon, ces deux plateformes devront effectuer les examens de séquençage de génomes entiers à partir de prélèvements sanguins et de tissus en provenance du pays tout entier et des équipements sont prévus pour que chaque plateforme puisse séquencer et interpréter l'équivalent de 18.000 génomes par an.

Elles permettront l'accès de tous les Français à la médecine génomique avec une réduction de l'errance diagnostique et une meilleure adaptation des stratégies thérapeutiques. Des projets pilotes concernant les cancers, les maladies rares et le diabète seront lancés sous l'égide de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) dès le début 2018.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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